Vous trouverez ici un aperçu de tout ce que j'ai pu écrire et écrirai encore, au fil du temps, en vers ou en prose mais aussi, et surtout, quelques lignes d'auteurs qui m'ont particulièrement touchée.
C’est pas donné aux animaux, pas non plus au premier blaireau Mais quand ça vous colle à la peau, putain qu’est-ce que ça vous tient chaud
Écrire et faire vivre les mots, sur la feuille et son blanc manteau Ça vous rend libre comme l’oiseau, ça vous libère de tous les mots, Ça vous libère de tous les maux
C’est un don du ciel, une grâce, qui rend la vie moins dégueulasse Qui vous assigne une place plus près des anges que des angoisses.
Poèmes, chansons, brûlots, vous ouvrent des mondes plus beaux. Des horizons toujours nouveaux, qui vous éloignent des troupeaux Et il suffit de quelques mots pour toucher le cœur des marmots, Pour apaiser les longs sanglots, quand votre vie part à vau-l’eau Quand votre vie part à vau-l’eau.
C’est un don du ciel, une grâce, qui rend la vie moins dégueulasse, Qui vous assigne une place plus près des anges que des angoisses.
Les poèmes d’un LEAUTAUD, ceux d’un BRASSENS, d’un NOUGARO, La plume d’un VICTOR HUGO éclairent ma vie comme un flambeau. Alors gloire à ces héros, qui par la magie d’un stylo
Et parce qu’ils font vivre, les mo emmènent mon esprit vers le haut, Emmènent mon esprit vers le haut.
C’est un don du ciel, une grâce, qui rend la vie moins dégueulasse Qui vous assigne une place plus près des anges que des angoisses ...
Qui vous assigne une place plus près des anges que des angoisses.
Depuis quelques semaines me trotte dans la tête L'envie de raconter « les choses de Ma vie ».
Je commencerai donc en parlant tout d’abord D’un sacré beau navire, mené par des parents Qui auront tout donné, à nous, leurs cinq enfants Après que le sixième ait dû quitter le bord.
Il était condamné, déjà à sa naissance, A être différent… C’était alors l’époque Qui rappelait sans cesse que cette différence Le rendrait incurable, faisant de lui ... une loque.
«Trisomie 21 » Vous parlez d’un jargon ! Lorsque après cinq filles, toutes bien constituées, La famille applaudit l’arrivée d’un garçon, Comment imaginer qu'il naisse «raté » ?
La joie était immense mais hélas, dans la chambre Où vivait mon grand-père, la joie n'y était pas. Lui seul avait compris, et ce depuis septembre, * Que notre petit frère ne nous ressemblait pas
- « Il ne pleure jamais ! » disait-il à ma mère. - « Ton fils n’est pas normal ! » Comme il avait raison ! Il avait bien senti qu'au sein de la maison Il se passait des choses qui ne lui plaisaient guère.
Puis il s’en est allé, peut-être au Paradis, Laissant un petit être - c’est le cas - sans défenses, Ainsi qu’une famille plongée dans la souffrance Après qu’elle eût compris ce qu’est la leucémie.
Eh oui, la leucémie … Maladie incurable Qui s’abattait encore, avec acharnement, Sur un être qu’on pensait dénué de jugement Alors que de nos jours ils sont tous adorables.
Chaleureux, autonomes et si plein de tendresse, Un cœur « gros comme ça », tout débordant d’amour ! Comment ne pas craquer lorsque, dans une caresse, Ils soufflent à votre oreille : « Je t’aimerai toujours ! » ( Vu à ce sujet un documentaire très émouvant )
Maman n’acceptait pas ce mauvais coup du sort, Et priait chaque jour que la Vierge lui reprenne Cet enfant anormal dont elle voulait la mort, Ou ôterait sa vie et supprimerait la sienne.
Mais il s’est « envolé » une nuit de janvier Epargnant à Maman un acte inconcevable Que personne n’aurait pu juger pardonnable.
Il est parti sans bruit, pour ne pas déranger.
1950 - Je parle ici d’une époque bien différente de la nôtre à tout point de vue, tant par les mœurs que par les pouvoirs de la médecine. On pensait qu’après avoir dépassé 40 ans, une femme risquait de mettre au monde un enfant anormal et la leucémie ne se soignait pas encore. Plus de 60 ans se sont écoulés depuis, mais ces événements sont restés bien ancrés dans la mémoire de la petite fille que j’étais alors.
Lorsque YVES est venu au monde, je venais d'avoir 6 ans. * Il était né le 7 septembre 1950 - Il nous a quittés le 4 janvier 1954. Il avait 3 ans et 4 mois et j'avais 9 ans 1/2.
Il est 5 heures, Alès s’éveille, Il est cinq heures et je n'ai plus sommeil
Et pour cause ! Quelques éclairs zèbrent encore le ciel, de gros coups de tonnerre se font entendre et la pluie quant à elle est encore là, toujours là, fine mais bien présente.
De nature curieuse, je me décide à aller jeter un œil au Gardon, que j’entends gronder depuis la Grand Rue Jean Moulin. Il charrie des eaux impétueuses mais son niveau est moins haut que je ne le pensais puisque les arches du Pont-Vieux sont encore bien visibles. - « Nous ne subirons pas de Gardonnade pour cette fois ! » me dis-je, rassurée.
Je m’engage donc pédibus-jambus en direction du pont, sur la voie verte qui longe les berges. Je suis coutumière de cette petite ballade, que je faisais souvent depuis mon installation dans le quartier, du temps où j’allais promener Cachou, mon amour de petite chienne.
Dans le lit de la rivière, des formes à peine perceptibles, raides comme des piquets, que j'avais tout d'abord prises pour des jauges à mesurer la hauteur de l'eau, se meuvent soudain. Tiens ! Un fort battement d'ailes ! Un gros oiseau vient de prendre son envol, juste pour quelques secondes, pour s’immobiliser à nouveau sur une petite parcelle de berge encore hospitalière. Elle abrite (et là je le comprends enfin) une compagnie de hérons cendrés ainsi qu’une petite aigrette toute frêle, d’un blanc immaculé.
Totalement ignorante des cris qui caractérisent cette gente ailée, j'ose afin de m’amuser un peu, deux ou trois « coin-coin » nasillards. Quelques gloussements se font entendre suivis d'un véritable concert d’autres coin-coin … Je savais bien que ces plaisants palmidèdes faisaient partie de la faune du Gardon mais je ne m’attendais vraiment pas à ce qu'ils daignent me répondre. Je dois me rendre à l’évidence … Je sais parler « canard » !
Je continue ma promenade … Me voici à présent rendue sur le Pont-Vieux. Une forme grisâtre détale ventre à terre au beau milieu de la route. - « Sans doute un chaton effrayé ! », pensai-je. Eh bien non ! C’est un beau gros rat qui s’agite et qui finalement opte pour un plongeon salvateur. Mais assez ri.
Totalement absorbée par mes découvertes animalières, je n'avais pas encore prêté attention aux « tchop-tchop » émis par les pales des hélicoptères tournoyant dans le ciel d’Alès encore endormie. Je comprends soudain que quelque chose de sérieux se joue, mais quoi ? Le gardon n’a pas débordé, y aurait-il eu un grave accident, un meurtre avec recherche de fugitifs ? Que sais-je encore ! Longtemps je scrute le ciel afin de situer dans quel coin sont effectuées les recherches , mais à 6 heures, j’abandonne … De toute façon les hélicos ont cessé leur ronde et une petite faim me rappelle à l'ordre - je n'ai encore rien avalé ce matin. Je mets fin à mes 45 minutes de promenade matinale et c'est en petit-déjeunant que les infos de 7 heures m'apprennent la nouvelle.
Tandis qu’une partie de la ville dormait paisiblement près du Gardon comme tel était mon cas, d’autres Alésiens vivaient une véritable nuit de cauchemar en voyant, impuissants, les eaux de ruisseaux en folie - le Grabieux et le Bruèges, monter inéxorablement et submerger leurs quartiers au nord de la ville. Inondations du 20 septembre 2014 à Alès : 140 à 200 mm d’eau se sont abattus en moins de 6h
Gardonnade: ................. Terme employé pour désigner les énormes crues du Gardon, souvent dévastatrices.
Episode cévenol : ...Phénomène météorologique qui intervient principalement en septembre et octobredans les Cévennes et ses environs. Il s'agit d'orages très violents et fortement localisés, qui s'accompagnent de pluies diluviennes, entraînant dans la majeure partie des cas, des inondations.
« ON » a ouvert grands les volets « ON » va sans doute les refermer. Il pleut ! « ON » a des rhumatismes. Pas bon ça, pour le pessimisme.
Mais le café qui coule sent bon. « ON » va rester à la maison Pour faire un semblant de ménage, Puis tourner comme un ours en cage, Espérant que vienne le beau temps. Ça fait longtemps que l’ « ON » attend !
Et quand l'été se pointera, Bien trop chaud « ON » regrettera Les édredons, les jolies couettes Le bon temps de la chaufferette, De la bonne soupe qui fume, Des grogs corsés pour le gros rhume.
Enfin l’hiver ! Enfin le froid ! « ON » l’attendait, oui mais Gla gla ! C’est quand qu’ « ON » aura du beau temps ? C’est quand qu’y r'viendra ce printemps ?
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Mais oui, il y' en a des comme ça Je vous l'assure, c’est pas la joie ! Jamais heureux, toujours râlant. - « Ta gueule, bon sang ! Jamais content. »
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Ouf, ça y est, j’en ai fini « JE » retourne dans mon lit !
Ce poème, faussement attribué à Pablo Neruda (Péruvien)a été écrit par cette poétesse (Brésilienne). Précision que j'ai trouvée aujourd'hui (heureusement) avant de commettre la même erreur. Voir l'article détaillé à l'adresse ci-dessous
celui qui devient esclave de l'habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins, celui qui ne change jamais de repère, Ne se risque jamais à porter une nouvelle couleur Ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement .... celui qui fait de la télévision son guide
Il meurt lentement ... celui qui évite la passioncelui qui préfère le noir au blanc, les points sur les ‘i’ à un tourbillon d’émotions celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les cœurs blessés.
Il meurt lentement ... celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risques, celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n’a fuit les conseils sensés pour réaliser ses rêves,
Il meurt lentement ... celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement ... celui qui détruit son amour-propre, celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement ... celui qui passe ses jours à se plaindre de sa mauvaise fortune ou de la pluie incessante.
Il évite la mort ... celui qui se rappelle qu’être vivant requiert un effort bien plus important que le simple fait de respirer…..
Je n'oublierai jamais cette rencontre qui a vraiment eu lieu et que je retrace ici telle que je l'ai vécue le soir d'un...
Un 24 décembre, il allait faire nuit. Les lumières de la ville venaient de s’allumer.
« Elle » était postée là, en haut de l’escalier, A l'entrée du parking où je m'étais garée Afin de retirer à un distributeur Les billets nécessaires à l’achat de mes fleurs.
En arrivant près d’elle, je cherche dans ma poche Un reste de monnaie qui viendra s’ajouter Au tout petit pécule qu’elle a dû récolter.
J’ai brusquement senti la honte m’envahir Et la modeste obole que je voulais lui tendre S’est transformée soudain en un baiser très tendre.
Je l'ai serrée très fort et nous avons pleuré, Elle sur sa misère, et moi, d’être « nantie ». Et c’est sur cette étreinte que je suis repartie.
- « Elle a dû être belle ! » me disais-je en chemin. Je ne comprenais pas que la vie puisse un jour, A certains plus qu’à d’autres, jouer ce mauvais tour.
Je me suis arrêtée dans une épicerie, Lui ai confectionné un beau panier garni Afin que cette Nuit pour elle, soit plus Douce.
Je n’ai rien oublié, de l’entrée au dessert, Avec de quoi pinter pas mal de « petits verres » Capables de réchauffer, pour quelques temps, son corps.
Puis je suis revenue, elle était toujours là. Nous avons bavardé, de ses joies, de ses peines, De l’alcool qui s’est mis à couler dans ses veines.
Tristement, elle m’a dit qu’elle avait une fille Quelque part dans le Nord, placée dans une famille Et qu’elle ne verrait pas cette nuit de Noël.
Mais j'ai dû la laisser car on allait m’attendre. Encore une embrassade qui aura bien surpris Des passants étonnés, à l’air plus qu'ébahi.
Et c'est en repartant que je l'ai vu surgir Ce grand gaillard crasseux qui s’est jeté sur elle Afin de lui piquer sa petite escarcelle.
Je m'en souviens encore comme si c'était hier Je l'entends lui crier quatre phrases ordurières Que je traduis ici par des mots moins grossiers.
- « C’était quoi ce manège ? C'est qui cette gonzesse ? Y a quoi dans ce carton ? J’ vais te botter les fesses ! »
Elle lui tend le paquet que je lui ai remis, Et d’une voix craintive, tel un être soumis Prononce lentement : - « Mais c’était ma marraine ! »
Ai-je été à ses yeux la bonne fée d'un soir ?
Cette petite phrase résonne encore en moi Trente six années après une nuit de Noël.
La vie est une chance, saisis-la. La vie est beauté, admire-la. La vie est béatitude, savoure-la. La vie est un rêve, fais-en une réalité. La vie est un défi, fais-lui face. La vie est un devoir, accomplis-le. La vie est un jeu, joue-le. La vie est précieuse, prends-en soin. La vie est une richesse, conserve-la. La vie est amour, jouis-en. La vie est un mystère, perce-le. La vie est promesse, remplis-la. La vie est tristesse, surmonte-la. La vie est un hymne, chante-le. La vie est un combat, accepte-le. La vie est une tragédie, prends-la à bras le corps. La vie est une aventure, ose-la. La vie est bonheur, mérite-le.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son cœur, Sans remords, sans regret, sans regarder l'heure. Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps Le garder sain en dedans, beau en dehors. Ne jamais abdiquer devant un effort. L'âge n'a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce À ceux qui se sentent perdus dans la brousse, Qui ne croient plus que la vie peut être douce Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement. Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan. Être fier d'avoir les cheveux blancs, Car, pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour, Savoir donner sans rien attendre en retour; Car, où que l'on soit, à l'aube du jour, Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir; Être content de soi en se couchant le soir. Et lorsque viendra le point de non-recevoir, Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir.
S’il m’arrive parfois d'avoir la dent dure pour le sexe masculin, c’est parce que vous, les hommes, êtes bien souvent « coriaces »
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Oyez, Oyez, mes bons messieurs L’aubade de la polissonne. Elle vous le dit, droit dans les yeux, Et puis tant pis si elle marmonne Entre ses dents artificielles. Ses mots n’ont pas le goût du fiel.
Ah, sûr ! Vous l’avez « éprouvée » ! Oh Non ! Elle n’a pas oublié, Vos faux-semblants, vos impostures, Vos tromperies et vos parjures. Qui sait … Peut-être qu'avec le temps !
Vous seuls pouvez faire « nos » enfants. Sans vous, pas moyen d’être mères. Contraintes à vous « honorer », A cela nous sommes condamnées Si nous voulons peupler la Terre.
Pour éviter tout esclavage, Alors autant faire bon ménage !
Pis chialez pas, hein ? Mais oui qu’on vous Z'aime … C’était juste pour rigoler !