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Mes élucubrations et « potins »

Mes élucubrations et « potins »
  • Vous trouverez ici un aperçu de tout ce que j'ai pu écrire et écrirai encore, au fil du temps, en vers ou en prose mais aussi, et surtout, quelques lignes d'auteurs qui m'ont particulièrement touchée.
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7 avril 2016

CHERS ENFANTS

Auteure inconnu

Le jour où vous trouverez que je suis devenue " vieille ",
Essayez d'avoir un peu de patience envers moi et

Essayez surtout de me comprendre.

Si je répète la même chose des dizaines de fois, ne m'interrompez pas !
Ecoutez-moi !

Quand vous étiez petits, vous vouliez que je vous lise la même histoire,
Soir après soir, jusqu'à ce que vous vous endormiez.

Si je ne me lave plus aussi souvent sous la douche,
Ne me réprimandez pas et ne me dites pas que c'est une honte.
Souvenez-vous combien de raisons je devais inventer
Pour vous faire prendre un bain quand vous étiez petits.

En voyant mon ignorance vis-à-vis les nouvelles technologies,
Ne vous moquez pas de moi mais laissez-moi plutôt le temps
D'assimiler tout ça et de comprendre.

Je vous appris tant de choses... bien manger... bien vous habiller...
Bien vous présenter... comment vous confronter aux problèmes de la vie...

S'il m'arrive parfois de manquer de mémoire
Ou de ne pouvoir suivre une conversation...
Laissez-moi le temps nécessaire pour me souvenir...
Et si je n'y parviens pas, ne devenez pas nerveux ou arrogants...
Car le plus important pour moi, c'est d'être avec vous et de pouvoir vous parler.

Quand mes pauvres jambes ne me permettent plus de me déplacer comme avant...
Tendez-moi le bras comme je tenais vos petites mains
Pour vous apprendre à faire vos premiers pas.

Et quand un jour, je vous dirai que je ne veux plus vivre...
Que je veux mourir, ne vous fâchez pas...
Car un jour, vous comprendrez aussi à votre tour !

Essayez de comprendre qu'à mon âge, on ne vit plus vraiment.
On survit simplement
Un jour, vous comprendrez que malgré toutes mes erreurs,
j'ai toujours voulu ce qui était le mieux pour vous et que
je vous préparais le terrain pour quand vous seriez grands.

Vous ne devez pas vous sentir tristes, malheureux ou incompétents
face à ma vieillesse et à mon état.
Vous devez rester près de moi, essayer de comprendre
ce que je vis, faire de votre mieux comme je l'ai fait à votre naissance.

Aidez-moi à marcher... aidez-moi à terminer ma vie avec amour et patience.
La seule façon qu'il me reste pour vous en remercier,
c'est un sourire et beaucoup d'amour pour vous.


Je vous aime
                                       

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7 avril 2016

CHER FRÈRE BLANC

 Léopold SEDAR SENGHOR
Magnifique poème qui traite avec humour un sujet difficile, 
et qui devrait forcer bien des « hommes » à réfléchir.

* * * * * * * 
Quand je suis né, j'étais noir,
Quand j'ai grandi, j'étais noir,
Quand je suis au soleil, je suis noir,
Quand je suis malade, je suis noir,
Quand je mourrai, je serai noir.

Tandis que toi, homme blanc ...

Quand tu es né, tu étais rose,
Quand tu as grandi, tu étais blanc,
Quand tu vas au soleil, tu es rouge,
Quand tu as froid, tu es bleu,
Quand tu as peur, tu es vert,
Quand tu es malade, tu es jaune,
Quand tu mourras, tu seras gris.

Alors, de nous deux, qui est l'homme de couleur ?

 

7 avril 2016

LES BOTTILLONS DES VILLES et LES GODILLOTS DES CHAMPS

Galéjade à double sens 
A lire -en partie « Avé l’assent »
 que l’on prend en naissant du côté de Marseille
- - - - - - - - - - - - - - - - -

- « Oh pétard, j’en peux plus ! Y’ a deux heures qu’on piétine.
Dis, t’en as pas assez d’arpenter le trottoir ? »

S’écrie l’une des bottines, rutilant dans le noir.

- « Ah que oui, Bonne Mère ! » répond sa sœur jumelle.
- « Plantées là, à guetter la moindre bagatelle,
sûr, on fera plus rien … C’est fini pour ce soir ! »

Lasses, nos deux pêcheuses, titilleuses d’anguilles,
Une fois remballé l’attirant attirail,
Rentrent péniblement retrouver leur bercail.

Soudain, sur le bitume encore fumant des pas
Sans relâche égrenés par nos deux coquinasses,
Semble apparaître au loin l’ombre de deux godasses.

- « Dis, tu sens rien venir ? » chuchote l’une des drôlesses
à son alter ego, respirant à grands coups.
- « Je crois bien que quelqu’un s’amène droit sur nous !
Vise un peu le portrait de ceux qui nous arrivent ! »
- « D’où elles viennent, celles-là, pour fouetter de la sorte ?
- « Eh bé, vois ! Jette un œil à celui qui les porte. »

Ce sont deux godillots venus de leur cambrousse
qui, comme d’habitude, ont marché dans la bouse
amenant à la ville leurs effluves de … méthane.

« Salut Mesdemoiselles ! Z’êtes libres ce soir ? »

s’enquièrent les clients de la dernière minute.

« On va y avoir droit à la p’tite turlutte ! *»

Eh bien non, voyez-vous ! Les godillots crottés
Cherchaient tout simplement un peu de réconfort,
Et non à partager leur odeur de ... roquefort.

 « On vient de se taper demi-heure de marche !
Y aurait pas un endroit pour b...oire un petit coup ?
Allons, n’ayez pas peur ! Y a pas de méchant loup ! »

Nos deux grolles des villes, étonnées et honteuses,
D’un regard complice investirent leurs clients

Et leur firent passer un sacré bon moment.

 

MORALITE : Demandez, suppliez, et vous n’obtiendrez rien.
Les godillots des champs, eux, ils le savaient bien.
Faudrait quand même pas les prendre pour des brêles.
Et ils sont repartis, leur fric dans les … semelles.

* TURLUTTE  : Petit instrument de … pêche (pour les non initiés)

7 avril 2016

LE CHASSEUR DE CHAMPIGNONS

( Qui n'employait jamais le mot cueillette )

4

 

Un bon chasseur de cèpes doit avant tout s’armer
D’un fusil à lunettes, de Pataugas aux pieds …
C’est ainsi que Monsieur, Pascal de son prénom
Part vêtu, pour la chasse aux précieux champignons.

Lentement, en silence, il marche à petits pas
Pour ne pas effrayer le bolet potentiel
Qu’il devra débusquer si toutefois le Ciel
Veut bien être clément, mais … Sera-ce le cas ?

Il inspecte, il furète, fouillant de tout côté,
A l’aide du canon de l’arme indispensable
Qui lui fera trouver « LE » bolet, redoutable,
Et récompensera sa sueur versée.

Et puis soudain voici que notre bon chasseur,
Epaulant son fusil, se prépare à viser.
Sous un monceau de feuilles, il vient de dénicher
Sa première victims qu’il fera frire … au beurre.

- « Alors, il est pas beau ce cèpe bien charnu ?
Je vous l’avais bien dit que c’est moi le meilleur !
Quant à vous mes amis, allez chercher ailleurs,
Sinon il va pleuvoir des coups de pieds au cul ! »

Moralité :

Laissez-le faire, tranquille. Partez vous promener
Puis revenez plus tard lorgner dans son panier. 

 

Merci à Marie-José pour ses petits champignons

http://marie-blanche.eklablog.com/dessins-champignons-c25429386

7 avril 2016

LE CHALUT ET LE MAQUEREAU

Une découverte que j'ai faite au retour du marché.
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Lorsqu’un bateau part pour la pêche
Nul ne peut imaginer
Ce qu’il se passe dans ses filets …

Un maquereau, parmi les siens cherche de quoi faire pitance.
Il tourne, il vire et puis soudain se dit qu’il a bien de la chance.

- « Un banc pareil, mais quelle aubaine ! »

Oui mais voilà, pauvre innocent !
Par tout ce choix fort réjoui,

Il est bien loin d’avoir compris
qu’il n’en a plus pour très longtemps.

Son déjeuner juste happé,
Une « ascension » vient le surprendre.

Les pêcheurs montent le filet.
A la criée il vont se rendre.

Et notre pauvre maquereau, sans même savourer son repas,
Soudain se retrouve hors de l‘eau et passe de la vie au trépas.

Maquereau

 Qu'adviendra t-il de ce poisson ?

Au court bouillon, je le cuirai, 
A midi le dégusterai

                                                                                              Et ouais !                                                 F.A.M.

 

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7 avril 2016

Le chalut et le maquereau.

Maquereau

7 avril 2016

INOUBLIABLE VENDREDI / NOVEMBRE 2015

                                 Poème-Drapeau

7 avril 2016

MESSAGE D'AMITIE

 

hope

Garder l’âme d’un enfant lorsqu’arrive Noël,
Ne serait-ce qu’un instant regarder vers le Ciel 
Attendre, comme autrefois que la magie opère
Mettre toute sa foi afin que « Notre Père »
Exauce tous nos vœux, ne fusse qu’une prière.

Ce tout petit poème, pour te dire combien
J’espère par ses mots, t’apporter mon soutien.

Joyeux Noël Amie et à bientôt... peut-être.
Bien sincèrement

                                                                                                                                                F.AM.

7 avril 2016

IMPITOYABLE TSUNAMI

  26 décembre 2004

 Le cœur empli de joie, ils sont partis nombreux
De bien des points du monde pour de lointains rivages. 
Ils ne reviendront pas. Ils étaient si heureux
De terminer l’année, là-bas, sur une plage.

Ils rêvaient de chaleur, de soleil, de ciel bleu,
De fêter 2005 ailleurs qu’au coin du feu…
Mais la Terre en a, elle, décidé autrement,
Déchaînant sa colère et tous ses éléments.

Du fond de ses entrailles, soudain il a surgi
Ce monstre redoutable appelé Tsunami,
Dévastant, balayant, emportant dans sa rage
Ces amoureux épris de rêves et de voyages.

Ils dorment désormais d’un éternel sommeil.

Soleil

Que leurs âmes rayonnent comme autant de soleils.

7 avril 2016

A LA PISCINE ..

PLOUF ! PLOUF !

Activité aquatique 

A quoi Jeannine nous convie-t-elle ?  A l’Aquagym, mes « toutes belles ! »
Hélas pour nous, pas un « tout beau » n’est attiré par nos jeux d’eau.


1 

Pas même le sourire de Solange n'a pu séduire nos petits anges ! 
Car tous en chœur ils ont opté pour le grand bassin d’à côté
Laissant leurs mémères se débattre,avec leurs frites et leurs haltères
Pour tenter, eux-mêmes, de battre le record du « super »pépère.

Messieurs, nous ne rions pas de vous et de vos performances,
Nous disons juste que votre choix diffère de nos espérances.

Merci Monique, Merci Jeannine
pour votre accueil à la piscine.

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