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Mes élucubrations et « potins »

Mes élucubrations et « potins »
  • Vous trouverez ici un aperçu de tout ce que j'ai pu écrire et écrirai encore, au fil du temps, en vers ou en prose mais aussi, et surtout, quelques lignes d'auteurs qui m'ont particulièrement touchée.
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8 avril 2016

A EMILIE

Ma grande sauterelle,

Lorsque la vie nous paraît dure,
Qu'un long hiver et sa froidure
Ont pour tout but de nous « glacer »
Un simple clic peut tout changer.

De telles images, magnifiques?
Produisent un effet bénéfique,

Celui de nous faire « oublier ».

Et c'est avec des yeux d'enfants,
Au cours de ces quelques instants
Que nous redécouvrons LA VIE.

Dans ce qu'elle a de féérique
Et parfois même de magique.
Aussi, ne nous en privons pas ....
Google - Youtube - sont là pour ça.

Gros, gros bisous de ta Mamie 
Qui vient de pondre ce poème ..

Pas difficile, ma chérie,
Je l'ai écrit, parce que  Je t' M

  Adresse à copier/coller si vous souhaitez voir ces images extraordinaires

www.youtube.com/embed/WEl2IAIuj60m

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8 avril 2016

« ON » ... N'EST JAMAIS CONTENT

« ON » a ouvert grands les volets
« ON » va sans doute les refermer.
Il pleut ! « ON »  a des rhumatismes.
Pas bon ça, pour le pessimisme.

Mais le café qui coule sent bon.
« ON »  va rester à la maison
Pour faire un semblant de ménage,
Puis tourner comme  un ours en cage,
Espérant que vienne le beau temps.
Ça fait longtemps que l’ « ON » attend !

Et quand l'été se pointera,
Bien trop chaud  « ON »  regrettera
Les édredons, les jolies couettes
Le bon temps de la chaufferette,
De la bonne soupe qui fume,
Des grogs corsés pour le gros rhume.

Enfin l’hiver ! Enfin le froid !
« ON »  l’attendait, oui mais Gla gla !
C’est quand qu’ « ON »  aura du beau temps ?
C’est quand qu’y r'viendra ce printemps ?

$$$$

Mais oui, il y' en a des comme ça
Je vous l'assure, c’est pas la joie !
Jamais heureux, toujours râlant.
- « Ta gueule, bon sang ! Jamais content. »

$$$$

Ouf, ça y est, j’en ai fini
« JE » retourne dans mon lit !

Hi ! Hi !

 

8 avril 2016

IL MEURT LENTEMENT .... de MARTHA MEDEIROS

Ce poème, faussement attribué à Pablo Neruda (Péruvien)a été écrit par cette poétesse (Brésilienne). 
Précision que j'ai trouvée aujourd'hui (heureusement) avant de commettre la même erreur.
Voir l'article détaillé à l'adresse ci-dessous

Il meurt lentement ...

celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à porter une nouvelle couleur
Ou qui ne parle jamais à un inconnu.

Il meurt lentement ....
celui qui fait de la télévision son guide


Il meurt lentement ...
celui qui évite la passioncelui qui préfère le noir au blanc,
les points sur les ‘i’ à un tourbillon d’émotions

celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les cœurs blessés.

Il meurt lentement ...
celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques, celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n’a fuit les conseils sensés pour réaliser ses rêves,

Il meurt lentement ...
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.

Il meurt lentement ...
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement ...
celui qui passe ses jours à se plaindre
de sa mauvaise fortune ou de la pluie incessante.

Il évite la mort ...
celui qui se rappelle qu’être vivant requiert un effort
bien plus important que le simple fait de respirer…..

8 avril 2016

LA « CLOCHARDE »

Je n'oublierai jamais cette rencontre qui a vraiment eu lieu
et que je retrace ici telle que je l'ai vécue le soir d'un...

Avatar Avent

 

Un 24 décembre, il allait faire nuit. 
Les lumières de la ville venaient de s’allumer.

« Elle » était postée là, en haut de l’escalier, 
A l'entrée du parking où je m'étais garée
Afin de retirer à un distributeur 
Les billets nécessaires à l’achat de mes fleurs. 

En arrivant près d’elle, je cherche dans ma poche 
Un reste de monnaie qui viendra s’ajouter 
Au tout petit pécule qu’elle a dû récolter.

 J’ai brusquement senti la honte m’envahir 
Et la modeste obole que je voulais lui tendre 
S’est transformée soudain en un baiser très tendre.

Je l'ai serrée très fort et nous avons pleuré,
Elle sur sa misère, et moi, d’être « nantie ».
Et c’est sur cette étreinte que je suis repartie.

- « Elle a dû être belle ! » me disais-je en chemin.
Je ne comprenais pas que la vie puisse un jour, 
A certains plus qu’à d’autres, jouer ce mauvais tour.

Je me suis arrêtée dans une épicerie,
Lui ai confectionné un beau panier garni
Afin que cette Nuit pour elle, soit plus Douce.

Je n’ai rien oublié, de l’entrée au dessert,
Avec de quoi pinter pas mal de « petits verres »
Capables de réchauffer, pour quelques temps, son corps.

Puis je suis revenue, elle était toujours là.
Nous avons bavardé, de ses joies, de ses peines,
De l’alcool qui s’est mis à couler dans ses veines.

Tristement, elle m’a dit qu’elle avait une fille
Quelque part dans le Nord, placée dans une famille
Et qu’elle ne verrait pas cette nuit de Noël.

Mais j'ai dû la laisser car on allait m’attendre.
Encore une embrassade qui aura bien surpris
Des passants étonnés, à l’air plus qu'ébahi.

Et c'est en repartant que je l'ai vu surgir
Ce grand gaillard crasseux qui s’est jeté sur elle
Afin de lui piquer sa petite escarcelle.

Je m'en souviens encore comme si c'était hier
Je l'entends lui crier quatre phrases ordurières
Que je traduis ici par des mots moins grossiers.

- « C’était quoi ce manège ? C'est qui cette gonzesse ?
Y a quoi dans ce carton ? J’ vais te botter les fesses ! »

Elle lui tend le paquet que je lui ai remis,
Et d’une voix craintive, tel un être soumis
Prononce lentement : - « Mais c’était ma marraine ! »

  Ai-je été à ses yeux la bonne fée d'un soir ?

 Baguette-magique-2

 Cette petite phrase résonne encore en moi
 Trente six années après une nuit de Noël.
 

8 avril 2016

PRIERE DE MERE TERESA

La vie est une chance, saisis-la.
La vie est beauté, admire-la.
La vie est béatitude, savoure-la.
La vie est un rêve, fais-en une réalité.
La vie est un défi, fais-lui face.
La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, prends-en soin.
La vie est une richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, perce-le.
La vie est promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, prends-la à bras le corps.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.

La vie est la vie, défends-la

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8 avril 2016

VIEILLIR EN BEAUTE

par Ghyslaine DELISLE

Auteure québécoise née en janvier 1932

 --------------------------------------

Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son cœur,
Sans remords, sans regret, sans regarder l'heure.
Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.

Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
L'âge n'a rien à voir avec la mort.

Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.

Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan.
Être fier d'avoir les cheveux blancs,
Car, pour être heureux, on a encore le temps.

Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour;
Car, où que l'on soit, à l'aube du jour,
Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.

Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir;
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir.

 

7 avril 2016

SUS AUX HOMMES

S’il m’arrive parfois d'avoir la dent dure pour le sexe masculin,
c’est parce que vous, les hommes, êtes bien souvent « coriaces »

§§§§§§ 

Oyez, Oyez, mes bons messieurs
L’aubade de la polissonne.
Elle vous le dit, droit dans les yeux,
Et puis tant pis si elle marmonne
Entre ses dents artificielles.
Ses mots n’ont pas le goût du fiel.

Ah, sûr ! Vous l’avez « éprouvée » !
Oh Non ! Elle n’a pas oublié,
Vos faux-semblants, vos impostures,
Vos tromperies et vos parjures.
Qui sait … Peut-être qu'avec le temps !

Vous seuls pouvez faire « nos » enfants.
Sans vous, pas moyen d’être mères.
Contraintes à vous « honorer »,
A cela nous sommes condamnées
Si nous voulons peupler la Terre.

Pour éviter tout esclavage,
Alors autant faire bon ménage !

 Pis chialez pas, hein ? Mais oui qu’on vous Z'aime … 
C’était juste pour rigoler !

 

7 avril 2016

YASSINE DMZ - QUI AIME ET RESPECTE LA FRANCE

drapeau

Ce texte, formidable, écrit par un jeune Marocain
et qui a le courage de dire ce qu'il pense serait trop long ici.

Il vaut la peine d'être lu jusqu'au bout

Personnellement, je l'avais trouvé lorsque je fréquentais encore FaceBook.
Si vous souhaitez le découvrir, faites un copié-collé de
https://fr-fr.facebook.com/Ecoledudos/posts/654528984633483
Désolée, je n'ai pas trouvé le moyen de le mettre en accès direct sur ce message 

7 avril 2016

L'ETRANGER QUI CHANGE NOS VIES

D'un auteur inconnu

Quelques années avant ma naissance, mon père connut un étranger récemment arrivé dans notre village.   Depuis le début, mon père fut subjugué par ce personnage, si bien que nous en arrivâmes à l’inviter à demeurer chez nous. L’étranger accepta, et depuis lors il fit partie de la famille.  Moi je grandissais, je n’ai jamais demandé d’où il venait. Tout me paraissait évident.   
Mes parents étaient enseignants : ma maman m’apprit ce qu'était le bien et ce qu'était le mal, et mon père m’apprit l’obéissance.  Mais l’étranger était un vrai conteur, un véritable enjôleur.   Il nous maintenait pendant des heures, fascinés par ses histoires mystérieuses ou rigolotes.   Il avait la réponse à tout ce qui concernait la politique, l’histoire ou les sciences. Il connaissait tout du passé, du présent, il aurait presque pu parler de l'avenir !   Il fit même assister ma famille à une partie de football pour la première fois.   Il me faisait rire, et il me faisait pleurer.
L’étranger n’arrêtait jamais de parler, mais ça ne dérangeait pas ma Maman.   Parfois elle se levait, sans prévenir, pendant que nous continuions à boire les paroles de l'étranger. Je pense qu’en réalité, elle était partie à la cuisine pour avoir un peu de tranquillité.(Maintenant je me demande si elle n’espérait pas, avec impatience, qu’il s’en aille.)
Mon père avait ses convictions morales, mais l’étranger ne semblait en tenir aucun compte.
Les blasphèmes, les mauvaises paroles, par exemple, personne chez nous, ni voisins, ni amis, ne s’y serait permis.  Ce n’était pas le cas de l’étranger qui se permettait tout, offusquant mon père et faisant rougir ma maman.   
Mon père nous avait totalement interdit l’alcool.    Lui, l’étranger il nous incitait à en boire souvent.   Il nous affirmait que les cigarettes étaient fraîches et inoffensives, et que pipes et cigares faisaient distingué.   Il parlait librement (peut-être trop) du sexe.   Ses commentaires étaient suggestifs, souvent vulgaires et dévergondés.

Maintenant je sais que mes relations ont été grandement influencées par cet étranger pendant mon adolescence.   Nous le critiquions, mais il ne faisait aucun cas de la présence de mes parents. Malgré cela, il était toujours là !

Cinquante ans sont passés depuis notre départ du foyer paternel et, depuis lors, beaucoup de choses ont changé : nous n’avons plus cette fascination.
Il n’empêche que, si vous pouviez pénétrer chez mes parents, vous le retrouveriez quand même dans un coin, attendant que quelqu’un vienne écouter ses parlotes ou lui consacrer son temps libre....
Voulez-vous connaître son nom?

Nous, nous l’appelons ........ TELEVISION !

Pire !  Maintenant ...

  • Elle a épousé un.............................................. Ordinateur.
  • Ils ont eu un fils qui s’appelle..........................  Portable.
  • une nièce qui s'appelle.....................................Tablette.
  • Un neveu, le pire de tous, le ............................Smart Phone.

À la fin, depuis l'invasion de cette famille d'étrangers qui prennent tout le plancher,
nous,  nous en oublions de nous parler.

7 avril 2016

LE VERBE « ETRE » et « AVOIR » d'Yves DUTEIL

J'avais reçu par mail en pièce jointe cet extraordinaire texte d'Yved Duteil.    
Bien loin des contenus humoristiques de mails habituellement reçus,

ce texte exceptionnel mérite d'être largement diffusé ... J'adore !. 

Merci à vous Monsieur Duteil
et que, longtemps encore,
Vive notre belle langue française !

- - - - - - - - - -

Loin des vieux livres de grammaire,
Ecoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.

Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Etre étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.

Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.

Ce qu'Avoir aurait voulu être
Etre voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Etre s'est fait avoir.

Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu’Etre, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.

Pendant qu’Etre apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.

Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu’Etre, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.

Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
Etre en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.
Avoir voyage en classe Affaires.

Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu’Etre est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.
Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.

Le verbe Etre est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.
Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,

Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.
Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,

Ils se sont réparti les tâches
Pour enfin se réconcilier.
Le verbe Avoir a besoin d’être
Parce qu'être, c'est exister.

Le verbe Etre a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,

Nos deux frères inséparables
Ont pu  ÊTRE et AVOIR ..été.

Oublie ton passé, qu'il soit simple ou composé, 
Participe à ton présent pour que ton futur soit plus-que-parfait.

 

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